Ce samedi 5 avril, 20 étudiants et anciens élèves de l’école sont partis direction le 8e hôpital CHU de l’université de Pékin à Xiamen.
L’hôpital leur a réservé un accueil chaleureux et ont même invité les journalistes. Un signe de reconnaissance important envers notre école et le Pr Wang Defeng, ainsi que de leur volonté de continuer à développer ces échanges internationaux autour de la MTC.
Vous retrouverez l’article en chinois et la vidéo ci-dessous:
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Traduction de l’article :
Les ambassadeurs de la médecine traditionnelle chinoise sur la « Route de la Soie » : un groupe d’élèves de l’Académie Wang de Médecine Chinoise en France vient à Xiamen pour apprendre
Xiamen TV – 7 avril 2025 à 20h20
Ce matin, 18 élèves de l’Académie Wang de Médecine Chinoise, basée en France, sont arrivés à l’Hôpital de Médecine Traditionnelle Chinoise de la ville de Xiamen pour entamer officiellement un stage de 12 jours en médecine traditionnelle. Pourquoi ces élèves français ont-ils parcouru autant de kilomètres pour venir étudier la médecine chinoise à Xiamen ? Qu’attendent-ils de cette expérience ? Jetons-y un œil.
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’Hôpital de Médecine Traditionnelle Chinoise de Xiamen a signé un accord de coopération avec l’Académie Wang. Ces 18 élèves français en stage clinique se spécialisent en médecine chinoise, acupuncture et massage (tuina). Ils effectueront leur stage dans plusieurs départements de l’hôpital, notamment en médecine interne, pédiatrie, gynécologie, acupuncture, massage et rééducation.
Wang Defeng, directrice de l’Académie Wang de Médecine Chinoise en France :
« (Ces élèves) travaillent déjà dans des domaines liés à la santé en France. Ils souhaitent apprendre les techniques avancées de la médecine chinoise à Xiamen, des compétences plus poussées que celles enseignées en France, afin de mieux promouvoir la médecine traditionnelle chinoise dans leur pays. »
Dans le département de gynécologie, les élèves français, guidés par des médecins chinois, ont étudié des thérapies externes traditionnelles telles que le moxa en forme de gourde, l’acupuncture des poignets et des chevilles, ou encore les compresses chaudes à base de plantes, tout en découvrant la théorie des méridiens et les traitements fondés sur le diagnostic différentiel.
Nathalie Redon Potel, élève française :
« Je ne connaissais que le moxa classique et celui avec gingembre. C’est la première fois que je découvre la thérapie par application sur les points d’acupuncture, comme coller une galette de plantes sur le nombril ou les points du dos. C’est très nouveau pour moi et je vais rapporter cette méthode dans mon pays. »
Les élèves français ont également déclaré que la culture de la médecine chinoise est de plus en plus populaire en France. Par exemple, le Qigong est désormais plus pratiqué que le yoga comme méthode de bien-être, et certaines écoles primaires et secondaires l’ont même intégré en option.
Alexandre Merle, élève français :
« J’ai souffert de sinusite chronique depuis l’enfance, et c’est un médecin chinois en France qui m’a guéri. Il a ensuite aussi soigné mes parents. Cela m’a donné la motivation d’étudier la médecine chinoise. Je suis venu à Xiamen pour apprendre des techniques spécifiques et améliorer mes compétences, afin d’en faire bénéficier les patients en France. »
Bras Caroline, élève française :
« J’ai longtemps souffert d’allergies, et c’est grâce à la médecine chinoise que j’ai progressivement guéri. Je pratique aussi le Taï Chi, et je suis très intéressée par le concept de « Qi » (énergie vitale), ce qui m’a poussée à me lancer dans l’étude de la médecine chinoise. J’ai désormais ouvert mon propre cabinet en France, et je suis venue à Xiamen pour approfondir mes connaissances, avec l’objectif de ramener des thérapies authentiques et des savoir-faire traditionnels en France. »
L’Hôpital de Médecine Traditionnelle Chinoise de Xiamen, désigné comme deuxième base nationale d’exportation des services de médecine chinoise, continue de promouvoir cette culture à l’étranger. Ces dernières années, il a accueilli des stagiaires venus de près de 20 pays, pour un total de 62 participations. L’hôpital collabore aussi avec l’Institut de l’éducation internationale de la langue chinoise de l’Université de Xiamen, l’Université des Chinois d’Outre-mer, et le campus malaisien de l’Université de Xiamen pour développer des bases éducatives dédiées à la culture de la médecine chinoise.
Jiang Tao, vice-directeur de l’hôpital :
(Prochainement) nous allons encore renforcer notre coopération avec des institutions étrangères de médecine chinoise, comme celles du Japon et de l’Italie. Nous lancerons également un “Programme de chercheurs invités en médecine chinoise”, pour accueillir à Xiamen des experts internationaux souhaitant approfondir leurs connaissances. Nous collaborerons aussi avec des entreprises pour créer une alliance visant à l’exportation collective de la médecine chinoise à l’étranger.
