Les maladies gingivales : Traitement de la gingivite en MTC
Par le docteur Franck PONSATY
En médecine traditionnelle chinoise, l’observation des gencives, a fortiori dans un contexte inflammatoire, doit être conduite de façon minutieuse et multifactorielle. Car si les gingivites s’apparentent souvent à des inflammations localisées et réversibles, elles peuvent être aussi le résultat de maladies systémiques graves.
Le diagnostic des gingivites passe donc par un examen rigoureux des signes cliniques, physiques, fonctionnels…, mais aussi, si besoin, par une recherche étiopathogénique, les gencives pouvant être le siège de désordres généraux plus profonds.
DE L’INFLAMMATION SUPERFICIELLE AU DÉSORDRE SYSTÉMIQUE
La gingivite est une inflammation localisée de la gencive au parodonte superficiel (épithélium gingival et tissu conjonctif sous-jacent). Elle n’atteint pas les structures parodontales profondes telles que les os alvéolaires, le desmodonte et le cément. Elle est généralement réversible, surtout lorsqu’elle est due à de la plaque bactérienne. Mais elle peut être aussi le résultat de pathologies systémiques sérieuses, liées à une éventuelle prise de traitements au long cours, de la fatigue, du stress, une mauvaise hygiène de vie et d’alimentation…
Ainsi, chez les enfants, les gingivites sont souvent associées à des phénomènes de fausses poches et de fausses récessions dues à une différence de croissance de la dent.
Le diagnostic de la gingivite nécessite donc un examen global de la gencive (gonflements, couleur, saignements…), afin notamment de la différencier d’une parodontite avec perte osseuse et, si besoin, d’en identifier l’origine pour pouvoir la traiter efficacement.
UN EXAMEN MULTIFACTORIEL
Le diagnostic de la gingivite passe par l’examen des signes cliniques, physiques, fonctionnels, généraux, mais aussi du type d’inflammation et de sa localisation.
- L’examen des signes cliniques
- Le saignement, soitspontané, dû à des irritants extérieurs, soit provoqué par un sondage, le contact alimentaire, le brossage…
- L’inflammation caractériséepar la présence des quatre signes cardinaux : rougeur, chaleur, tumeur, douleur, est constituée par une vasodilatation, une infiltration leuco-plasmocytaire, un œdème, puis une prolifération réparatrice endothéliale et fibroblastique.
- L’examen des signes physiques
- La couleur d’intensité différente, du rose pâle au rouge, voire au bleu et même au noir selon le degré d’inflammation ; l’intensité de la couleur étant provoquée par une stase de sang, plus la couleur est foncée, plus la gingivite est installée et difficile à soigner, la couleur proche du noir pouvant révéler la formation d’une nécrose.
- Le volume avec éventuellement uneaugmentation sans perte d’attache.
- La forme, avec la perte du côté festonné des papilles qui peuvent sortir de l’embrasure, se couper et se nécroser. Dans ce cas, elles sont souvent associées à une pathologie systémique.
- La douleur qui, au tout début de l’inflammation n’est pas toujours un facteur significatif et s’améliore même lorsqu’on appuie sur la gencive pour réduire le prurit et faire saigner, fournit ensuite des indications importantes pour établir un diagnostic : douleur aggravée à la mastication, provoquée par une secheresse buccale chez les patients qui ronflent et respirent par la bouche, en “coup de poignard” lorsqu’il y a une stase de sang dans la gencive, erratique (stase de Qi ), accompagnée d’une sensation de lourdeur (présence de Tan), douleurs continues correspondant à un vide, douleur d’apparition soudaine et brève générée par la chaleur externe ou progressive, voire chronique, provenant de l’interne…
- La chaleur, étiologie principale de la gingivite : chaleur sèche provoquée par le tabac, chaleur humide par les aliments, le gras, l’alcool, etc. La chaleur peut venir aussi du feu de l’estomac, du cœur ou du foie, auxquels cas elle est souvent liée à des désordres internes. Un troisième type de chaleur provient d’un vide de yin. Les gingivites provoquées par une chaleur externe associée à de l’humidité ou de la sécheresse sur la couche cutanée superficielle sont généralement rapides et brèves. Les symptômes en seront de la fièvre ou la crainte du froid, un enduit de la langue aminci et un pouls superficiel et rapide.Lorsque la chaleur ou le pervers externe rentre en profondeur, ou que la gingivite provient d’un endommagement dû aux émotions ou à l’alimentation, les organes et viscères, l’énergie, le sang, le Yin et le yang vont s’en trouver déséquilibrés. La gingivite sera plus grave, durera plus longtemps et sera plus difficile à traiter.
- L’halitose ou la mauvaise haleine, provenant de l’hydrogène sulfureux des bactéries et présente dans les formes graves de gingivites, lors desquelles elle est perceptible à un mètre avec ou sans masque (une gingivite de surface n’a pas d’odeur et ne saigne pas facilement).L’halitose est à 80 à 90 % d’origine buccale et très rarement due un reflux gastro œsophagien. Elle pose un vrai problème social, notamment dans la vie intime et les bains de bouche antiseptiques quotidiens, réflexes des patients confrontés à ce problème, n’ont aucun effet. D’une manière générale, plus la chaleur est forte, plus il y a d’odeur, plus la forme de la pathologie est grave, et plus il y a de risque de chronicité.
Dans les formes graves, apparaissent :
- De la fièvre o De l’inappétence o Une dysphagie
Les gingivites sont généralement localisées à proximité d’une dent ou d’un groupe de dents. Elles revêtent des formes différentes, sachant que lorsqu’elles s’étendent à plus de 30 % de la bouche, elles se généralisent ensuite très vite.
- Les gingivites marginales affectent uniquement les gencives marginales avec une toute petite portion de gencive attachée. Ce sont des gingivites de moindre gravité, qui répondent à une petite atteinte de vent chaleur, à une émotion qui augmente légèrement le yang ou à une mauvaise hygiène passagère.
- Les gingivites papillaires atteignent les papilles intermédiaires et (souvent) les papilles adjacentes.
- Les gingivites diffuses atteignent la gencive marginale, la gencive attachée et les papilles intermédiaires. Plus elles sont diffuses, plus elles progressent et risquent de s’aggraver.
LA CLASSIFICATION DES GINGIVITES
- Les gingivites par plénitude sont provoquées par une abondance de Xie Qi, qui atteint le Zheng Qi. Elles sont dues soit à des facteurs externes (chaleur, vent chaleur, chaleur sècheresse, chaleur humidité…) en lien, souvent, avec un excès de tartre ou de plaque dentaire, mais aussi avec le tabac, l’alcool (chaleur toxique) ou encore les aliments gras et sucrés, soit à des facteurs internes tels que les émotions qui font augmenter le yang
- Les gingivites par insuffisance s’observent très souvent chez les patients atteints de maladies graves : cancers, affections auto-immunes, traitements médicamenteux au long cours (antiépileptiques, immunosuppresseurs, inhibiteurs calciques, antihypertenseur…) ou encore chez les patients atteints de diabète, lequel crée une insuffisance de yin et une chaleur vide, donc une gingivite lorsque la chaleur remonte au réchauffeur supérieur
- Les gingivites par blessures ou traumatismes comme des kératoses frictionnelles, des brûlures accidentelles, des ulcérations mécaniques avec piercings ou des automutilations avec les ongles…
L’ÉTIOPATHOGÉNIE DES GINGIVITES en MTC
Les gingivites ont des origines extrêmement diverses, qui agissent selon des processus tout aussi différents.
- L’anxiété, l’angoisse, les soucis permanents, le stress incessant, une vie agitée… génèrent une chaleur externe qui vide le yin du cœur, donc le yin du foie et créent une dysharmonie foie/estomac. Le Qi du foie envahit l’estomac, la chaleur monte et provoque une gingivite.
- L’agitation, une exaltation excessive peuvent provoquer un feu du cœur, associé au feu du foie (colère, frustration, ressentiment). Le feu monte à l’estomac et déclenche une gingivite “par feu de l’estomac”.
- De graves problèmes émotionnels ou un état dépressif sévère peuvent entraîner quant à eux une stase de Qi qui, à la langue, va se transformer en feu. La consommation d’aliments gras chauds peut aussi engendrer de la chaleur et des glaires ou une poussée de fièvre et un afflux de chaleur externe qui envahit le maître cœur.
- Une maladie longue, un état de surmenage durant depuis des années, une activité sexuelle excessive… peuvent être à l’origine d’un épuisement des liquides organiques et d’une perte de sang prolongée pouvant entraîner un vide de sang du foie, puis un vide de yin des reins.
- La consommation excessive d’alcool, de viande, d’aliments frits… peut également déclencher un afflux de chaleur humidité dans l’estomac.
- Une pensée excessive, un travail intellectuel prolongé, une maladie chronique peuvent affaiblir le Qi de la rate qui ne maintient plus le sang dans les organes et vaisseaux. Le vent chaleur externe atteint la surface du poumon puis descend ensuite dans la rate et l’estomac…
LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL en MTC
Certaines gingivites sont provoquées par d’autres affections, parfois sérieuses, qu’il convient de diagnostiquer pour les traiter opportunément.
- Chaleur rate estomac
Symptômes : saignement, gonflement des gencives, douleur, soif
Langue : rouge, enduit jaune, plus la chaleur s’installe plus l’enduit sèche
Pouls : rapide
Analyse / étiopathogénie : consommation excessive d’aliments chauds (viande rouge, épices, alcool…) tabac, etc…
Principe de traitement : éliminer la chaleur, arrêter les saignements, soulager la douleur et rafraichir
Accu : GI4, P7, E42, GI11, E6, E36, V17, V40, Rt2, Rt6, Rt10, P9, E34 (xi E arrête le saignement des gencives)
Pharmacopée chinoise :
QING WEI SAN surtout sur le feu de l’estomac et rafraichit le sang (DANG GUI 6gr, HUANG LIAN 6gr, MU DAN PI 9gr, SHENG DI HUANG 12 gr, SHENG MA 7gr)
YU NU JIAN, utilisé principalement en cas de vide de yin des reins accompagné par le feu de l’estomac (SHI GAO 22G, SHU DI HUANG 18G, MAI MEN DONG 6G, ZHI MU 5G, NIU XI 5G)
HUANG LIAN JIE DU TANG, si chaleur toxiqueen absence de VIDE DE YIN DE ESTOMAC ET RATE : (HUANG LIAN 9G, HAUNG QIN 6G, HUANG BAI 6G, ZHI ZI 9G)
- Chaleur humidité Rate Estomac
Symptômes : Sensation d’obstruction, distension de l’épigastre, selles molles, urines peu abondantes jaunes foncées, sensation de lourdeur dans les membres et la tête, transpiration, soif sans désir de boire, fièvre modérée. Il s’agit d’une aggravation du tableau précédent
Langue : rouge, enduit jaune gras collant
Pouls : mou et rapide ou glissant et rapide
Analyse / étiopathogénie : consommation excessive d’aliments gras et chaud type friture, laitage et de la tension émotionnelle (colère, frustration …) qui engendre une stase de Qi de l’estomac qui peut ensuite se transformer en glaire chaleur.
Principe de traitement : éliminer l’humidité et disperser la chaleur
Accu : E44, E34, RM11, RM12, GI11, GI4, E40, Rt9, points locaux E6
Pharmacopée chinoise :
LIAN PO YIN (HOU PO 6gr, JIANG BAN XIA 2.5gr, SHI CHANG PU 2.5gr, DAN DOU CHI 7.5gr, JIAN ZHI HUANG LIAN 2.5gr, LU GEN 50gr, CHAO JIAO ZHI ZI 9gr)
ER CHEN TANG (BAN XIA 34.5%, CHEN PI 34.5%, FU LING 20.5%, ZHI GAN CAO 10.5%)
YUE JU WAN
- Feu de l’estomac
Symptômes : douleur et chaleur dans l’estomac, refus de toucher le ventre, soif de boissons froides, sensation de faim après le repas, haleine fétide, gonflement, douleur et saignement des gencives, constipation, urines jaunes et peu abondantes
Langue : rouge, enduit jaune
Pouls : glissant et rapide
Analyse / étiopathogénie : ce tableau est une aggravation des deux tableaux de l’estomac précédents, la stagnation prolongée du Qi de l’estomac entraine une chaleur qui à la longue se transforme en feu. Il faut traiter rapidement afin que le feu ne lèse pas les liquides organiques et le yin de l’estomac ou que le sang stagne au niveau de l’estomac
Accu : P7, GI4, GI11, E6, E7, E44, E45, DM26, RM12, RM24, E21, E34, Rt15, RM13
Pharmacopée chinoise :
QING WEI SAN (DANG GUI SHEN 6gr, HUANG LIAN 6gr, MU DAN PI 9gr, SHENG DI HUANG 12 gr, SHENG MA 7gr)
- Feu du foie
Symptômes : Céphalée temporale, teint et yeux rouges, bouche amère la journée (que le matin si feu du cœur), bouche sèche, irritabilité, colère, agitation insomnie, beaucoup de rêves, douleurs brûlantes dans la région costale, urines jaune foncé, constipation, selles sèches
Langue : rouge surtout sur les bords, enduit jaune et sec
Pouls : tendu en corde rapide
Analyse / étiopathogénie : Ce tableau est dû à une stagnation du Qi du foie prolongée qui se transforme en chaleur puis en feu du foie. Il peut aussi être la conséquence d’une alimentation déséquilibrée avec consommation excessive d’alcool, d’aliments frits et de viande rouge.
Principe de traitement : calmer et disperser le feu
Accu : F2, F3, VB20, VB13, VB24, V18, F14, GI11, Rt6, points locaux E6
Pharmacopée chinoise :
LONG DAN XIE GAN TANG (LONG DAN CAO 10G, ZE XIE 12G, SHENG DI HUANG 10G, HUANG QIN 10G, DANG GUI 10G, ZHI ZI 10G, MU TONG 10G, CHE QIAN ZI 10G, CHAI HU 10g)
- Feu du cœur et feu de l’estomac
Symptômes : Bruxisme, agitation, mauvaise haleine, soif de boisson froide, faim fréquente, malaise gastrique
Langue : rouge, enduit jaune
Pouls : glissant et rapide
Analyse / étiopathogénie : Ce tableau est une aggravation du feu du foie qui provient lui d’une stagnation du QI du foie non traitée. Aggravé aux émotions.
Principe de traitement : Clarifier la chaleur de l’estomac et drainer le feu, calmer le Shen
Accu : MC6, MC7, C7, E6, E7, RM15, E44 ou E45, Rt6, Rn6, DM20
Pharmacopée chinoise :
QING WEI SAN (DANG GUI SHEN 6gr, HUANG LIAN 6gr, MU DAN PI 9gr, SHENG DI HUANG 12 gr, SHENG MA 7gr)
- Vide de yin de l’estomac
Symptômes : douleur sourde, brûlure à l’estomac, faim mais sans désir de manger, vomissements secs, renvois, sensation de boule à l’estomac, bouche et langue sèches, constipation, peu d’urine, gencive rouge par vide
Langue : rouge, enduit sec, enduit manquant au centre de la langue ou enduit sans racine.
Pouls : fin et rapide
Analyse / étiopathogénie : Ce tableau peut provenir de diverses étiologies : l’alimentation déséquilibrée, à heures irrégulières affaiblit à la longue le yin de l’estomac. Une maladie fébrile avec forte fièvre sur un terrain constitutionnel de vide peut engendrer un vide de yin de l’estomac. La prise de médicaments ponctuellement. Le vide de yin de l’estomac provient la plupart du temps d’un vide de Qi de l’estomac sauf s’il est ponctuel suite à la prise d’antibiotiques par exemple.
Principe de traitement : nourrir le yin de l’estomac
Accu : E36, E44, Rt6, RM12, GI4, V20, V21, Rt3, points locaux
Pharmacopée chinoise :
YU NU JIAN : feu de l’estomac qui blesse le yin des reins (MAI MEN DONG 6G, NIU XI 6G, SHI GAO 15G, SHU DI HUANG 12G, ZHI MU 6G)
YI WEI TANG : favorise l’estomac et nourrit le yin (BEI SHA SHEN 6G, MAI MEN DONG 12G, SHENG DI HUANG 9G, YU ZHU 4.5G, BING TANG 3G)
- Vide de Qi Rate – Estomac
Symptômes : distension et ballonnement abdominal, selles molles, appétit diminué, fatigue physique et psychique, faiblesse des membres, essoufflement, teint cireux jaune fané, fort saignement limite hémorragique
Langue : pâle, enduit blanc
Pouls : fin et faible
Analyse / étiopathogénie : Ce tableau peut avoir trois origines : l’alimentation principalement, la pensée excessive et les ruminations, et le facteur climatique humidité (soit au travail en milieu humide et froid, soit inhérent aux conditions climatiques de vie)
Principe de traitement : tonifier le Qi de la rate et de l’estomac, et retenir le sang
Accu : V20, V21, RM12, E36, Rt6, Rt3, F13, Rt10, V17, Rt4, Rt1
Pharmacopée chinoise :
GUI PI TANG : pour travailler sur l’axe rate et cœur. (BAY ZHU 9gr, FU SHEN 9gr, HUANG QI 12 gr, LONG YAN ROU 12gr, SUAN ZAO REN 12gr, REN SHEN 6gr, MU XIANG 6gr, ZHI GAN CAO 3gr, DANG GUI 9gr, YUAN ZHI 6gr)
SI JUN ZI TANG : surmenage, asthénie, etc… (DANG SHEN 30 %, BAI ZHU 25%, FU LING 25%, ZHI GAN CAO 10%)
BA ZHEN TANG : déficience du Qi et du sang souvent suite aux maladies chroniques ou hémorragie (DANG GUI 9gr, CHUAN XIAONG 6gr, BAI SHAO YAO 9gr, SHU DI HUANG 12gr, REN SHEN 6gr, BAI ZHU 9gr, FU LING 6gr, ZHI GAN CAO 3gr)
SHI PI YIN : Si humidité
LIU JUN ZI TANG : Si glaires en plus (REN SHEN 3gr, BAI ZHU 4.5gr, FU LING 3gr, ZHI GAN CAO 3gr, BAN XIA 4.5gr, CHEN PI 3gr)
ER CHEN TANG (BAN XIA 34.5%, CHEN PI 34.5%, FU LING 20.5%, ZHI GAN CAO 10.5%)
CONCLUSION
Alors qu’en médecine occidentale, la gingivite est considérée comme une pathologie pratiquement isolée et traitée dans cette optique, en éliminant les bactéries et l’inflammation avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques, en MTC, elle n’est qu’un symptôme révélant un syndrome systémique.
Il est donc primordial en MTC d’observer la gingivite de façon globale et multifactorielle. Un diagnostic différentiel clair doit être effectué afin de connaitre l’étiologie de base et la vraie source de la gingivite, et d’adapter nos traitements en conséquence.
Il convient de déchiffrer le mécanisme physiologique et l’étiopathogénie afin d’être le plus judicieux dans nos traitements, qui auront, de fait, une répercussion sur l’état global du patient et des résultats beaucoup plus pérennes.